samedi 27 janvier 2024

En hommage

 J’ai appris hier soir le décès d’Yveline, une des camarades qui a construit le petit groupe révolutionnaire « Socialisme International » dans les années 1980 et 1990, et qui a beaucoup aidé le jeune anticapitaliste anglais qui débarquait à Paris. En hommage, voici un de ses articles de 1990.





mardi 15 juin 2021

1997: Toutes les premières pages de Gauche!

L'organisation s'est recentrée autour d'une nouvelle publication, Gauche! 

Les camarades rejoignirent les jeunesses socialistes ou le Partis socialiste, et le Manifeste contre le Front national. Cette décision ne découlait pas d'un changement idéologique, mais plutôt de l'idée qu'un groupe si peu nombreux avait besoin d'un milieu politique pour pouvoir convaincre des individus des idées révolutionnaires. A cette période, les MJS pouvaient attirer  de jeunes antifascistes, et ne semblaient pas avoir d'objection à ce qu'un courant en son sein sorte un journal révolutionnaire. En tout état de cause, que la tactique ait été juste ou erronée, il s'agissait d'un moyen de discuter avec des individus, et aucunement d'une vision selon laquelle le Parti socialiste pouvait être transformé.

La lutte contre le Front national restait notre priorité. Autour du Manifeste contre le Front national eurent lieu une série de mobilisations qui aidèrent à produire une scission chez le Front national, qui l'a affaibli pendant un certain temps.

1997 était également l'année où on a lancé une revue théorique, contenant des articles plus longs, avec l'objectif de mieux former les camarades de notre petit groupe au marxisme. On l'a intitulé "Socialisme par en bas" (à ne pas confondre avec le mensuel "Socialisme par en bas" fondé en 1998 par le groupe "Action à gauche"). Notre revue théorique fut annoncé comme trimestriel, mais n'a survécu que trois ou quatre numéros, malgré ses qualités.














jeudi 13 mai 2021

1997: Les premières pages des derniers numéros de Socialisme International (première série)

1997 verra une scission sérieuse dans l'organisation. Un peu plus de la moitié de l'organisation est partie (même si ce groupe s'est retrouvé en minorité lors de l'assemblée générale juste avant la scission). Ces gens sont partis former un groupe autour d'un journal intitulé "Action". Il changea rapidement son nom pour devenir "Action à Gauche!" et, l'année suivante, "Socialisme par en bas".

La majorité du comité de direction de l'organisation appartenait à ce  courant. La raison de leur départ était qu'ils étaient convaincus que l'organisation pouvait se construire à une vitesse décuplée en changeant de milieu, et en s'orientant vers les jeunesses socialistes. Ils décidèrent de dissoudre SI immédiatement et se reconstituer en tant que courant dans les MJS.

Les camarades restant (dont votre humble serviteur), qui avaient la majorité à l'assemblée générale finale, mais étaient moins nombreux au niveau national, continuèrent à produire "Socialisme International", avant de le remplacer par une nouvelle publication, "Gauche!" Nous n'étions pas hostiles à un travail en direction des jeunesses socialistes, mais nous étions choqués par la décision précipitée de dissoudre l'organisation.

L'avenir montrera que l'idée de construire dix fois plus vite était fausse, mais aucun des deux groupes réussira à atteindre à nouveau la taille de Socialisme International en 1997

Notre groupe, autour de Gauche!, lança aussi, à l'automne 1997, une revue théorique irrégulière, intitulé "Socialisme par en bas" (titre que, l'année suivante, le groupe autour de Action à gauche! prendra pour son mensuel). (Attention, il y aura un petit test à la fin!)

Un autre petit groupe de camarades qui espéraient pouvoir reconstituer l'organisation unie en convaincant les deux groupes de se re-réunir, produisit quelques numéros d'un journal intitulé "Travailleur Socialiste".































dimanche 11 avril 2021

1996: Toutes les premières pages de Socialisme International

 Au cours de l'année 1996, nous avons publié 23 numéros de notre journal, pour vente en kiosque et vente militante dans les universités, sur les manifestations ou sur les marchés. C'était beaucoup pour un groupe qui restait relativement petit - plus de 100 mais moins de 200 en tout cas. Certains considèrent que c'était trop. En tout cas, même si on ne le savait pas, une crise s'annonçait. C'est dans la nature de ces crises de ne pas mettre tout le monde d'accord sur leurs causes, mais il devenait plus difficile de construire un petit groupe. Quelques années avant, notre groupe était plus dynamique et combatif que l'essentiel de l'extrême gauche, et cela nous aidait à attirer des nouveaux militants, (si on assurait par la suite une éducation politique sérieuse). Mais maintenant, les grande luttes de classe de 1995, et la déception avec la gauche institutionnelle étaient en train de dynamiser la LCR, qui était au moins dix fois plus grand que nous. Etre un petit groupe attractif devenait nettement plus compliqué, et les camarades n'étaient pas d'accord sur la bonne stratégie à poursuivre. Est-ce que le temps des petits groupes étaient révolu?









































































jeudi 8 avril 2021

1995: Toutes les premières pages de Socialisme International

En 1995, nous avons produit 15 numéros - en effet, à la rentrée de septembre, nous sommes passé à un rythme d'un numéro tous les 15 jours.